Aperçu

Les financements privés ont un rôle essentiel à jouer dans la riposte mondiale au changement climatique, mais ils ne sauraient remplacer les financements publics. Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 afin de soutenir les initiatives d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets dans les pays en développement. Le fait de dépendre de fonds privés plutôt que publics pour atteindre ces objectifs de financement constitue un triple coup dur pour l’adaptation pro-pauvres. Les financements privés auront du mal à satisfaire les besoins essentiels en matière d’adaptation des populations pauvres et marginalisées ; ils privilégient très largement l’atténuation plutôt que l’adaptation ; et ils privilégient aussi les pays en développement les plus riches plutôt que les moins avancés. La 19e Conférence des parties ayant lieu à Varsovie en novembre 2013 doit transformer l’ambigüité en action en faisant avancer des stratégies pour l’augmentation des financements publics destinés à l’adaptation et en proposant des garanties quant à la réalisation des engagements de soutien crucial aux pays et communautés les plus pauvres du monde au cours des années à venir.

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Auteur·es

Éditeur(s)

ISBN

978-1-78077-512-8

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